Vous connaissez la Zélande ? Cette région des Pays-Bas, surtout connue pour ses moules ? C’est pour ma part tout ce que j’en connaissais encore il y a peu. A l’occasion d’un long week-end, pour changer un peu de la côte Belge et des plages du Nord de la France, j’ai suivi Barry, mon compagnon de voyage favori, jusqu’en terres zélandaises. Quelques jours pour profiter du soleil au bord de la mer…
Cap donc sur Domburg, charmante bourgade située à l’extrémité de l’ancienne île de Walcheren. C’est l’une des plus anciennes stations balnéaires des Pays-Bas et, si la situation a bien changé géographiquement parlant ces derniers siècles (l’île a été rattachée au continent par des bancs de sables artificiels), Domburg est restée la même. Plus que jamais touristique, le petit village accueille dans ses (nombreux) hôtels et restaurants des gens de toutes nationalités. Mais, allez savoir pourquoi, surtout des Allemands.
Est-ce la renommée des plages de Domburg qui attire tant le peuple germanique ? Aucune idée, mais il faut le reconnaître, j’ai été impressionné. La plage s’étend à perte de vue le long des dunes, sans port à l’horizon pour gâcher le tableau. Pourtant, même si elles sont très fréquentées, il y a de la place sur le sable pour tout le monde. C’est peut-être ce qui fait leur succès.
De la place, c’est par contre ce qui manque en ville. Domburg est minuscule et ses rues sont plus taillées pour les vélos que pour une forte circulation. Si vous allez jusque là en voiture, attention : rien n’est prévu pour se garer. Il y a quelques parkings payants mais bien insuffisants les jours de grand beau temps. J’avais la chance d’avoir un hôtel proposant gratuitement un parking mais sans ça, je ne sais pas où je me serais garé.
Où dormir à Domburg ?
J’ai pour ma part séjourner à l’hôtel Pannenkoekhuis Vierwegen (littéralement la crêperie du carrefour… si ça ne vend pas du rêve !). L’hôtel était confortable, central et relativement calme. Impossible d’y séjourner en haute saison au risque de devoir débourser une fortune, mais le parking est gratuit… et il y a toujours la possibilité de manger des pannenkoek au rez-de-chaussée !
A pied par contre, le village se découvre sans fausse modestie et il fait bon se promener dans les petites rues pavées. Il n’y a cependant pas quantité de choses à voir : la plage reste l’attraction principale. Hormis un moulin dans un coin de la ville, il n’y aura guère qu’un tour en vélo dans le chemin des dunes pour vous occuper. Il y a aussi la possibilité de marcher dans les pas de Mondrian par le biais d’une promenade fléchée, le célèbre peintre abstrait ayant vécu un temps à Domburg.
J’ai malgré tout vraiment apprécié passer mon week-end là-bas. Avec son côté un peu isolé et le mode de vie hollandais qui se ressent à chaque instant, Domburg possède un exotisme rafraîchissant (même si ça reste la mer du nord). Je m’en tiendrais à cette image de carte postale et n’en dirais pas plus. Si vous avez des questions sur cette destination, n’hésitez pas à me les poser dans les commentaires, je me ferais un plaisir d’y répondre.